Le Kremlin met en place une Commission spéciale d’investigation sur les crimes commis par les Allemands à Majdanek. Son rapport, largement publicisé, évoque l’extermination des juifs des ghettos de Pologne de différentes villes d’Europe occidentale. Des juges sont également chargés d’enquêter quelques jours après la libération du camp d’Auschwitz, avec l’aide d’experts polonais, de survivants (notamment deux membres des Sonderkommandos rescapés) et d’habitants. Plusieurs manuscrits cachés sous terre par des membres des Sonderkommandos sont aussi retrouvés quelques semaines plus tard viennent grossir le dossier accablant des crimes nazis. Des médecins sont également mobilisés pour attester les mauvais traitements et les expériences médicales, par l’examen des survivants et l’autopsie pratiquée sur des centaines de victimes.