Domaine public.
Source : National Archives and Records Administration.

Les Jalons de la mémoire de la Shoah

Les mois qui suivent la libération sont décisifs pour la construction des premières strates d’une mémoire de la déportation. Différents acteurs y contribuent. Les institutions et partis politiques tentent de faire valoir l’unicité des crimes de guerre perpétrés par les nazis et des souffrances de l’ensemble des déportés, prisonniers et internés. Les commémorations, manifestations, expositions sont des temps forts de ce processus. Les associations de déportés tentent surtout d’apporter une aide aux rescapés. Passé le moment de la libération et du retour caractérisé par une véritable pulsion de témoignage et la plublication des premiers récits, les survivants sont amenés à se taire pendant deux décennies.