Les Soviétiques sont les premiers à pouvoir rendre compte visuellement de l'existence des centres d'extermination des Juifs et des Tsiganes.
Lors de son avancée vers Berlin, l'Armée rouge découvre les camps de mise à mort industrielle ; certains sont déjà démantelés, d'autres renferment encore des détenus.
Ni
Majdanek, où les Soviétiques entrent le 24 juillet 1944, ni
Auschwitz-Birkenau ne figurent sur la feuille de route des soldats.
Majdanek est découvert par la 2
e armée de chars du 1
er front biélorusse lors de la prise de Lublin, tandis qu’Auschwitz-Birkenau se trouve sur le chemin de la 60
e armée soviétique, entre Cracovie, la Vistule et la Haute Silésie (opération Vistule-Oder). S’agissant d’
Auschwitz, les responsables militaires n’ont été avertis que la veille de la présence d’un grand camp de concentration. Son existence était pourtant connue du gouvernement soviétique.
Les mises en scène de libération
Après le départ des nazis, 7 000 détenus que les nazis n’ont pas eu le temps d’éliminer, pour la plupart malades et épuisés, tentent de survivre dans le camp. Les moins mal-en-point organisent l’entraide et une assistance médicale dans l’attente des Soviétiques.
Le 27 janvier 1945 au matin, une avant-garde à cheval pénètre dans le camp de Monowitz où travaillaient des détenus pour l’IG Farben. L’après-midi, les soldats pénètrent successivement dans Auschwitz I, le camp principal, où ils doivent affronter une brève résistance des Allemands en pleine débandade puis dans Auschwitz-Birkenau.
La libération d'Auschwitz
La libération de Majdanek
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